lundi 10 novembre 2014

L'université d'Adélaïde

C'est pas tout mais je suis quand même là en échange étudiant. Il est temps d'aller voir la FAC. Comment dire...


Voilà ! Mais en vrai, il y a aussi des bâtiments moches. Je ne peux pas dire que le campus d'Adélaïde fait penser aux campus Américains ou ceux de Cambridge (n'est ce pas Miss Scolan?). Mais il faut avouer que ça change aussi des campus Français.
La FAC est en fait assez petite, il est très facile de s'y repérer. Elle ne mélange pas différentes FAC comme à Grenoble où se côtoient, l'UPMF, Stendhal, l'UJF et j'en passe. Ici, les FAC sont privées et, donc, ne se mélangent pas trop trop.

L'organisation de l'échange est assez simple. Il faut valider 12 crédits par semestre, et un cours vaut en général 3 crédits. Et non, personne ne rêve, j'aurais donc la joie et le bonheur d'avoir 4 cours de 3h par semaine : 12h. C'est là que je suis contente de ne pas être partie seule.
En vrai, il y a beaucoup de travail personnel. Beaucoup de lectures que les Australiens ne font pas du tout mais que, moi, gentille, mignonne et sérieuse, je fais dans la totalité, en Anglais en plus. Ça me prend absolument tout mon temps perso. Je voulais travaille : impossible !
Les cours sont divisés en "lectures" des sortes d'amphi et en "tutorials", des TD. Les amphis sont similaire qu'en France, très généraux, ce sont des prises de notes. Ils sont également enregistrés et mis en ligne donc si on en rate un c'est facile de le rattraper. Les TD sont par contre très différents. Le but est de commenter les lectures de la semaine. Donc chacun y va de son petit avis perso dont tout le monde se fiche. C'est censé servir à faire marcher notre cerveau, réfléchir sur les sources et les lectures. Mais bon, ça devient vite la discussion de comptoir avec des vieux potes. Mais comme les discussions de volent pas haut ici (désolée pour les Australiens mais à part boire des bières, on discute pas tellement de la théorie de l'évolution) : ça peut être "moi si Hector avait tué mon cousin Patrocle, j'aurais aussi tué Hector, comme Achilles l'a fait". Et ça peut durer 2h comme ça ! Le prof est censé être là pour orienter les discussions mais tous n'ont pas ce talent !

Quand on est en échange, on choisit ses cours. Donc on n'est jamais dans la même classe. Il est donc assez difficile de rencontrer des gens. Heureusement, il existe de nombreuses autres manière de le faire. Les clubs par exemple, il y a des clubs de tout : de yoga, de japonais, de français, de politique, d'anarchistes... Facile de se cibler vers les gens qui nous intéresseront. Le International Office organise également des petits déjeuners tous les Vendredis matin afin de mélanger ces petits nouveaux que nous sommes. Et puis il y a aussi les soirées : moi c'est pas tellement mon truc. Il faut dire qu'entre l'Australien qui ne parle que de bière et l'exchange student qui a fais ses premiers pas loin de chez lui dans le but unique de boire absolument tous les soirs sans que maman soit au courant...j'ai jamais eu l'occasion de rencontrer des gens qui m’intéressent ! Mais bref, il y a pleins d'occasion de rencontrer des gens si on le souhaite. Chacun fait de son échange ce qu'il a envie d'en faire !

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