dimanche 14 décembre 2014

Iga Warta - la re suite

Voilà nos derniers jours à Iga Warta. Nous serions bien resté plus longtemps mais c'est comme ça, le voyage va bientôt commencer.


On aura fait tellement de choses. C'est Cliff, surtout, qui nous amène de partout. Nous sommes allé visiter des peintures murales dans une espèce de “grotte extérieure”. Sur le chemin, nous avons pu voir de nombreux éléments de la flore locale. Et puis les peintures murales, vieilles de 35000 ans à priori (même si je me demande comment elles sont datées), elles sont très bien conservées car les aborigènes les repeignaient tous les 3 ou 4 ans dans le but d'initier les jeunes à cet art.


Dans les années 40, les cérémonies aborigènes ont été interdites et donc, les peintures ont cessées d'être refaites. Aujourd'hui, même si les cérémonies ont été ré autorisées, cela n'a plus de sens car la génération actuelle n'aura pas été initiée par ses parents et ne peut donc pas initier ses enfants


Cliff nous a aussi amené faire un tour des alentours. Nous avons donc pu visiter le lac Frome, un lac salé. Faire du surf sur des dunes de sables à plus de 40 degrés. Visiter Arkaroola et ses pierres en disant long sur l'Histoire de notre chère planète. Se rendre dans pleins de petits endroits cachés connus par Cliff. Très enrichissant !


Le soir, quand Terry est là, on a le droit à quelques chansons de leur ancien groupe de musique. J'ai même eu le droit de jouer de la cuillère tellement j'ai le rythme dans la peau !
Plus qu'à faire notre propre boomerang et on peut partir content.




dimanche 7 décembre 2014

Iga Warta - la suite

Une semaine passée à Iga Warta. Qu'est ce qu'on a fait ? On a reconstruit un poulailler, on a dompté des chevaux, on a fait du bush plombing, Guillaume a pété un mur (pour rendre service) pendant que Mathieu et moi faisons un plan du camping pour faire une carte pour les touristes. Les qualités graphistes de Mathieu sont très appréciées. Du coup, dans l'ombre, je met mes qualités cartographiques en application.


On est aussi allé coupé du bois pour un gros barbecue le soir même. Du coup, en passant, Clarry nous a amené à un endroit historique, où le premier aborigène du peuple Adna-Matna a vu son premier homme blanc. Bon du coup il a eu un peu peur et n'a pas approché, mais il a observé de loin, planqué derrière son rocher (pas fou le mec) et, comme l'homme blanc a laissé tout son bordel en partant (oh surprise), il a pu aller voir de plus près. C'était l'arrière arrière grand père de Clarry. Voici le fameux rocher avec Clarry jouant le rôle de son parent :


A côté, il y avait des jolies peintures murales. Peu conservées car le site n'est pas, mais alors pas du tout, accessible aux touristes. Mais c'était sympa d'avoir des explications (parceque c'est pas tellement figuratif la peinture murale aborigène faut dire). Et puis après bah il fallait couper ce bois pour le BBQ quand même !


Et puis on a aussi rencontré une célébrité. Et oui, le type sur la couverture de notre livre de voyage vît à Iga Warta, c'est Cliff. C'est bien rigolo. Il a d'ailleurs halluciné en voyant sa photo servant de couverture au Petit Futé (pas bien d'utiliser l'image des gens). Mais au final il est content, on va envoyer un mail au Petit Futé pour leur sous entendre de mettre un petit mot à propos d'Iga Warta vu qu'ils utilisent l'image. En le voyant, je me disais bien que sa tête m'étais familière...tu m'étonne !


Enfin, on a fait une petite soirée de Noël Samedi soir avec toute la smalla (ça fait du monde toute la smalla). Je casse de suite le suspense, non, vous ne rêvez pas, la photo ci-dessous, c'est bien Mathieu, pied nu, en train de danser la danse de l'amitié avec Terry, notre hôte (et encore, là, il n'est pas en train de faire semblant de jouer de la guitare => rien ne va plus). Derrière, c'est le drapeau des Aborigènes d'Australie : le noir pour la peau, le rouge pour la terre, le jaune (au centre, on ne le vois pas là) c'est le soleil !


Voilà, on s'amuse bien !
Sinon rien à voir mais : Joyeux 3 mois petit Matis <3 <3

lundi 1 décembre 2014

HelpX à Iga Warta - part 1

Nous voilà parti pour le début de notre road trip. Allé hop, selfie de départ, faut aller avec son temps les amis !


Ca commence calmement : après 10h de route, dont 1h30 sur les 50 derniers kilomètres dues à la route...comment dire...la « route », on arrive à Iga Warta, dans le South Australia, pour y faire du helpX. Le but est de travailler en échange du gîte et du couvert. Ici, la plus valu est aussi qu'on se trouve chez les Adna-Matna (the rock people), les aborigènes Australiens peuplant le Flinders Range Park. On aura donc aussi droit à quelques cours de culture aborigène. Et puis, l'endroit est pleins de livres également pour s'informer par nous même.
Le travail peut être à peu près tout et n'importe quoi. Après avoir construit un poulailler, nous allons sans doute aider à peindre une autre maison et puis nous verrons. Il faut être assez proactif visiblement, ne pas se laisser aller. A vrai dire, il n'y a pas grand chose à faire d'autre que de travailler. Mais le temps est un peu différent ici. Lent et rapide en même temps !
Nous verrons bien quand nous seront las et repartirons vers d'autres horizons.
En attendant, petite photo de notre "maison" pendant les probables 2 prochaines semaines (la notre, à gauche, Guillaume est à droite).

 

Adieu 190, Halifax Street

Sans grand regret, nous quittons le 190, Halifax Street. Petit pincement au coeur de laisse notre coloc Iris, seule avec Min. Mais il faut aller de l'avant. Nous quittons notre belle chambre pour partir vers d'autres découvertes.


Quoi ? Notre coloc est Française, personne ne va nous en vouloir de faire une fondue pour notre soirée de départ quand même ?!
C'était très bon si vous voulez tout savoir !

jeudi 13 novembre 2014

Premiére fois dans les Flinders Range

Nous voilà parti pour notre 2e petit road trip pas loin d'Adélaïde : enfin quand je dis "pas loin", il faut s'entendre hein, c'est l'Australie, donc notre destination est à 500km tout de même ! Mais c'est comme ça ici, si tu n'est pas prêt à faire des kilomètres, tu ne vois rien. A 100km d'Adélaïde c'est parfois encore les suburbs moches donc il faut partir, rouler...et puis rouler, ça fait aussi parti du road trip (d'où son nom "road" = route...je dis ça pour ma mère pour qui l'Anglais c'est pas trop ça).
Bref nous voilà parti !


Sur le chemin, on croise la maison de Clark Kent (ou presque), des espèce d'oiseaux bizarre et moche qui ressemblent à des Autruches, des kangourous (morts beaucoup mais aussi vivants et très curieux de nous voir). Bref, ça y est, c'est l'outback (et en plus il fait chaud, c'est bien la preuve qu'on est dans l'outback).


Premier jour : petite randonnées notée de 2h sur notre plan gracieusement donné par l'office du tourisme/station d'essence/bar de Hawker (oui il faut être multi fonction dans l'outback). Au final, nous marchons 20 minutes et nous arrivons à notre destination (et sans forcer). Là, nous constatons que, quand même, ces Australiens n'ont pas notion de la randonnées (l'avenir nous donnera tort).
On arrive donc dans un petit lieu où on trouve...des peintures rupestres aborigènes !!! La grande classe !!! Moi contente ! Ça s'appelle Akoora Rock, google ne connais pas, les pannaux ne disent rien sur l'âge, l'origine et le sens des peintures. Non, vraiment, l'archéologie, ici, c'est pas le top !


Mais passons. Retenons l'info essentielle, nous avons fait en 1h30 la rando de 2h (en s'arrêtant à peu près partout pour regarder kangourous et autres animaux bizarres). Nous pensons donc : demain facile, on fait cette petite rando de 6h et on sera rentré pour le dîner ! Mouais !

Le lendemain, nous voilà donc parti tranquillou à 10h30 pour notre petite rando de 6h. Le début : de la rigolade, on mettra même pas 3h. La fin...de l'escalade, j'ai failli casser ma pipe !
Il s'agit du Pic Ngarri Mudlanha renommé par les colons St Mary's Pick (mais je suis comme ça moi, j'utilise les mots aborigènes pour nommer les sites aborigènes). C'était dur, très dur. Les autres étaient sportifs, très sportifs. Moi pas. Je suis arrivée 1/2h après tout le monde (car oui, on ne s'attend pas chacun son truc). Mathieu obligé de m'attendre tous les 200m (en même temps c'est sa faute tout ça, il faut TOUJOURS qu'il m'amène dans des endroits qui ne sont absolument pas de mon niveau...bien fait). Bon c'est vrai, j'aurais pu faire demi tour...mais ça c'est sans me connaître: "JAMAIS, je finirais ce truc même si je dois en mou-rir !" !
Alors, oui, comme d'habitude, la vue valait le détour, c'était chouette, c'était beau, c'était sympa (c'était aussi un mont sacré pour les aborigènes mais ça visiblement l'Australie s'en fiche). Bref super balade, à déconseiller aux pas sportifs ou juste un peu ! Belle vue à la fin. Mais chaud, très chaud, il faut bien amener ses 2l d'eau...au moins.
Faut avouer aussi que j'ai jamais vu aussi loin de toute ma vie. D'habitude il y a toujours un truc, genre ce Mont Blanc là, pile dans la vue qui cache tout. Mais là non, en même temps c'est le plus haut pic du coin (oui 1175m c'est haut). C'était chouette !



Pour redescendre, on a encore eu la bonne idée de passer par le chemin alternatif, celui qui ne montais pas trop (qu'on aurait peut être du prendre à l'aller tiens) mais qui est très très long (bonne idée de le prendre au retour tiens).
Mais bon, je me plains, mais avec le recul...non, je le referais pas !

Le lendemain, départ pour une journée totale et complète de route. Nous quittons notre petit camping bien sympathique et nous roulons au grès du vent, passant par des paysages de fous et d'autres moins fous.
Les Flinders Range c'est fait. Leçon retenue: ne pas se balader dans l'outback quand il fait trop chaud, c'est limite dangereux. Au moins j'aurais appris quelque chose d'utile pour notre prochain road trip : en Décembre!


Lac Bumbunga

Il est 11h30, Jérôme appelle : pour une fois j'entends tiens (c'est déjà bon signe). Il veut aller voir un lac salé, là maintenant tout de suite : ok c'est parti.
Nous passons par des paysages plutôt surprenant en Australie : en fait, c'est à peu près comme ça que je m'imaginais l'Afrique...mais bon j'y suis jamais allée donc visiblement, c'est plutôt l'Australie !


Bruno le résume très bien : "l'Australie, c'est jaune", enfin pour l'instant. C'est des champs de blé à perte de vue, c'est finalement là le grenier du monde, on pourrait nourrir pas mal de gens avec tout ça ! Toutes les échelles sont différentes, tout est immense: un champ de blé est immense du coup le tracteur de champ de blé est immense. Rien n'est à la taille de ce que nous avons l'habitude de voir.

Nous arrivons au lac salé : le lac Bumbunga. Il est petit pour l'Australie, mais très grand quand même, très étendu surtout (rien à voir avec les salars d'Uyuni certes). C'est jolie, ça nous projette 4 ans en arrière, en Bolivie !



Pour se rendre au lac, on passe par des petites villes...des très petites villes. La capitale du coin quoi, on y rencontre des tournois de pétanque et des églises (pleins d'églises). Dès qu'on sort des villes, l'Australie c'est...rural. Et moi j'adore ça ! Snowtown, the place to live sans aucun souci pour nous !


Ah oui, et en Australie, le truc très impressionnant...c'est le ciel. Les nuages sont surprenants, ils sont beaux. Mais on préfère quand il n'y en a pas, car la nuit dans l'outback...la nuit sans lumières, sans nuages : on découvre que le ciel est repli d'étoiles en fait !


mardi 11 novembre 2014

Glenelg Beach

Glenelg c'est un peu pour Adélaïde ce qu'est Palavas les Flots à Montpellier. C'est facilement accessible en tram et c'est la plage presque paradisiaque. En fait, quand on est là bas, nous les gens de la montagne, on a l'impression d'être en vacance à la mer...sauf que là c'est chez nous ou pas loin en tout cas.


On aime bien s'y rendre à Glenelg, c'est paisible (pour l'instant je dirais). Quand on se balade sur la plage, on croise des pattes de crabe géantes qu'on se demande la taille du crabe : ça aide à ne pas regretter de se baigner pour moi !
Parfois même, au coucher du soleil, il y a un chanteur ambulant près de la plage : ben ça fait ambiance de film c'est sympa  :)


 

Kangaroo Island

Voilà notre premier "road trip". Après avoir eu quelques difficultés de participants, nous partons finalement entre Français (ou presque), ce sera Mathieu, Duong, Camille, Lætitia et moi, à l'aventure pendant 3 jours (truc de fou).
Kangaroo Island est une île très sauvage et plutôt préservée des grandes villes (la plus grande comporte 4000 habitants...). Donc, à nous la vie sauvage !


Le premier jour c'est surtout de la route. Pour rejoindre le ferry, il faut bien 2h, sans compter notre volonté de s'arrêter à chaque Kangourou (merci à la vue perçante de Lætitia pour nos tous premiers Kangourous youhou...moi j'avais surtout cru voir des tronc d'arbres).
Le ferry prend 1h environ pour rejoindre l'île. De là nous partons direct sur la route, sans regarder en arrière, bien top hâte de visiter l'île.
Notre première halte se ferra sur Prospect Hill, histoire de prendre un peu de hauteur et de regarder la vue...jolie vue.


Puis nous allons rendre visite aux lions de mer qui se dorent la pilule sur une plage protégée de l'île. On a eu de la chance, notre volonté de ne surtout pas déranger les animaux dans leur habitat naturel et de ne jamais se rendre dans des zoos était suivie par la majorité du groupe. Pas besoin, donc, de déblatérer pendant des heures sur nos pauvres petits animaux...on étaient tous d'accord là dessus. Et on a même quasiment converti Duong : c'est dire ! Bref, nous regardons les lions de mer, de loin ! A vrai dire, ça fait plaisir de voir des animaux vivants. Car la route est jonchée de kangourous morts...tous les 50m. Ca fait bizarre après 10 ou 15 cadavres !


Prochaine étape, Little Sahara, un petit désert au milieu de l'île. Mathieu et moi (enfin surtout Mathieu) faisons le choix de grimper sur la très haute dune très au loin. Encore une bonne idée à la Mathieu, j'ai craché mes poumons. Figurez vous quand quand on s'arrête de courir sur une dune de sable...on glisse et on redescend. Impossible donc de faire la moindre pause ! La vue vaut le détour, comme d'habitude, mais merde hein !


Arrivée au camping de nuit. Il n'y a personne, il faut mettre l'argent dans une petite enveloppe, dans une petite boîte...là au milieu de nul part ! L'envie nous prend de juste pas payer...mais non, à bas les préjugés sur les Français radins et voleurs, on paye ! Le camping est très très sauvage mais levée matinale avec les koalas, petite plage de sable blanc pas loin...c'est quand même agréable. Si on oublie le très grand froid de la nuit, ce serait presque parfait !

Le lendemain, départ pour le parc Flinders Chases (vous remarquerez vite à quel point les Australiens sont originaux sur les noms de parcs...c'est Flinders + quelque chose genre Chase, range...). Là bas, on visite les Remarkable Rocks (des pierres qu'on se demande comment elles sont arrivées là) et Admiral Arch. Notez à quel point, pour les Australiens, tout est remarquable, admirable, truc de fou, plus belle plage du monde et j'en passe ! Fort modestes !



On en profite aussi pour faire une mini rando longeant la mer et reprenant le chemin que prenaient les anciens gardiens du phare situé sur l'île pour se ravitailler. Car oui, il y a un phare breton sur l'île. D'ailleurs toute l'île fait vaguement penser à la Bretagne quand on y pense. On remarque qu'on a tendance à tout comparer à la France quand même !
La nuit au camping est encore très froide, on dort peu, très peu. Mais on est entouré de faune sauvage, on est seul dans ce grand espace, ça gazouille, ça gratte à côté de nos tentes...c'est pas toujours très rassurant mais quand même, c'est sympa la nature.

Le dernier jour on rentre tout doucement prendre notre ferry en passant par la soit disant plus belle plage du monde (faut dire que chaque état Australien a sa plus belle plage du monde) et par American River, un village ni Américain, ni situé sur une rivière...mais c'est son nom parce-que c'est comme ça ! Ne le nions pas, c'est vraiment jolie cette plage...de là à dire la plus belle...on verra les prochaines !



Au final on a de la chance, il a fait beau, on ne se connaissaient pas mais on s'est bien entendu, on a découvert une nature de fou, et on a de nouveaux amis. Kangaroo Island : première fois qu'on quitte Adélaïde et ça nous donne envie de repartir très très vite et de rencontrer de nouvelles personnes. Pas facile de revenir à la vie studieuse même après seulement 3 jours !

lundi 10 novembre 2014

Hahndorf - le village Allemand

Hahndorf est connu comme étant un village anciennement "colonisé" par des Allemands. L'idée est donc d'en faire une pub: spécial village Allemand.
En vrai, il n'y a qu'une seule rue qui, finalement, n'est même pas tant Allemande que ça.


Mais on peut quand même manger...une bonne choucroute. Si, si, très bonne et même pas chère en plus. Donc, pour moi, ça vaut largement le détour (même pas une petite heure en bus) !


Hallett Cove

En voilà un endroit qu'il est sympa. Hallet Cove est un parc national au bord de la mer. Mais son principal intérêt, selon moi, c'est cette surprenante colline qui montre une parfaite (et jolie) stratigraphie de l'évolution climatique du lieu depuis des millénaires !


Des panneaux un peu partout nous font une très bonne explication de la faune et la flore du lieu hier et aujourd'hui. C'est très instructif pour qui s’intéresse un peu à l'Histoire de l'Australie (le continent, pas les Hommes). Pour ceux que ça n’intéresse pas, ça n'enlève rien à la beauté du lieu. Au bord de mer, belle plage mais aussi endroits magnifiques cachés si on prend la peine de visiter un peu.




Les transports en commun à Adélaïde

Quand on arrive à Adélaïde on constate : un tram gratuit dans la ville, un bus gratuit qui pousse même jusqu'à North Adélaïde. On se dit : ils sont généreux ces Australiens.

L'envers du décors c'est que les bus, hors gratuits, sont très chers pour une qualité de service qui laisse clairement à désirer : retards constants mais alors constants, horaires pas très avantageux...

C'est à prendre en compte quand on prend une maison loin du centre ville. Les bus passent tous les 1/4 d'heure en semaine et toutes les 1/2 heures les weekends et sont en retards en permanence. Heureusement, les Australiens ne sont pas des stressés de l'horaire...mais en bon Français que nous sommes, ça stresse dès le matin !

Il y a quand même un avantage : les bus vont très loin donc parfois, ce n'est pas si cher pour un trajet de plus d'une heure.
Il y a des bus/trams/trains qui relient quasi tous les endroits de la ville et de plus loin. Le réseaux est très bien fait, quitte à changer de bus plusieurs fois, certes !

Après, dès qu'on sort un peu des suburbs, c'est plus cher que cher. Les bus non urbains sont de compagnies privés et ça y va à cœur joie. $160 un aller simple pour se rendre dans l'outback, ça fait très mal. Parfois, il vaut mieux louer une voiture, c'est moins cher.
Justement, la location de voiture est parfois plus avantageuse. Nous avons trouvé un loueur nommé Budget qui propose des locations pas si cher si on s'y prend un peu en avance. Il en existe sans doute d'autres !

Une maison, un compte en banque, un téléphone...

En arrivant à Adélaïde, on décide, dès le premier jour de s'occuper de l'administratif : pouvoir dépenser son argent et pouvoir être joint !

Pour la banque c'est assez facile. Soit on y pense avant de partir : par exemple, le BNP Paribas a un partenariat avec la Westpac qui permet de retirer gratuitement aux guichets. Pratique si on ne compte pas recevoir de salaire Australien car, dans ce cas, aucunement besoin d'ouvrir un compta bancaire.
Mais même si on a besoin d'ouvrir un compte bancaire en Australie, c'est bon à savoir car cela permet des transferts d'argent gratuitement : on retire en espèce au guichet, et on va direct le mettre sur le compte bancaire. Facile.
Comme j'avais la vague idée de travailler en Australie, il nous fallait dans tous les cas, un compte bancaire. Et puis comme on est un peu tête en l'air, on ne s'est pas intéressé au problème en France. Donc on garde notre compte banque postale, on en ouvre un à la Westpac (gratuit pour les étudiants) et on fera des virements !
C'est très facile d'ouvrir un compte. Assez surprenant quand on arrive de France où l'administratif prend un temps fou. Ici, en 2h c'est fait ! Et en plus, ils nous changent nos Euros gratuitement !
Il suffit de se rendre à la banque, de signer un petit bout de papier. Ensuite, le compte est ouvert et nous n'avons plus qu'à attendre nos cartes bleues : 5 jours d'après eux, 3 semaines en vrai !
La banque nous ouvre 3 comptes en même temps : un compte courant et deux comptes de placement dont 1 qui ne permet pas de retirer l'argent qu'on y place donc attention à ne pas se tromper !!

Pour le téléphone, il faut choisir son opérateur. Comme en France, il en existe des chers et des pas chers. L'avantage des chers comme Telstra ou Optus, c'est qu'il y a (soit disant) du réseau même dans certains endroits reculés. Nous on opte pour Optus (attention, jeux de mot) à la carte. On choisit après son forfait : $30/mois ou plus si on veut la 3G. A vrai dire, ne connaissant pour l'instant personne en Australie, nous n'avons pas tellement besoin de joindre qui que ce soit à part nous même. Et puis avec 12h de cours par semaines, je suis souvent à la maison donc on peut même se parler en direct : pas cher !

Morialta Park

The place to be pour voir des koalas. Oui on peut aussi choisir le facilité et aller dans un zoo. Mais quand même, en liberté c'est beaucoup, beaucoup plus sympa.
Ttu te ballade tranquilou pendant que le koala pionçe au dessus de ta tête peinard.


 Contrairement à ce qu'annoncent les panneaux, les randonnées ne sont vraiment pas difficiles. Même le niveau "hiking" ici, je le fais facile. Ceux qui me connaissent connaissent ma grande passion pour les sports de tout type : si je dis que c'est facile, c'est facile !


En gros, Morialta c'est juste à côté d'Adélaïde, et c'est déjà un petit bout de l'Australie comme je l'imagine : grande, immense même, avec pleins d'animaux inconnus au bataillon.


Pourquoi aller à Adélaïde ?

Adélaïde est réputée pour être la ville la plus pourrie d'Australie. Si, si, les backpackers n'y viennent pas ou en tout cas ne s'y arrêtent pas car elle n'est pas vivante (soit disant). Les locaux l'aiment mais les autres ne se disputent pas un poste dans cette ville.
Et pourtant, Adélaïde regorge de coins sympas, même à l'intérieur de cette toute petite ville. C'est vrai, le centre est vraiment petit. Mais qu'importe, on peut aller partout à pied ou à vélo et c'est bien !

Dans Adélaïde même, les musées sont tous gratuits et très bien fait. Le musée de l'immigration nous fait découvrir toute l'histoire de l'Australie que nous ne connaissons pas du tout (qui peut me faire un article sur la stolen generation ou la white Australia là ?).
La ville est entourée de grands parcs. Elle est très verte, très calme. Le botanic garden permet une visite très sympa ou juste la possibilité de se poser. Mais même les petits parcs sont agréables et toujours en activité.


La ville propose des festivals de tout. C'est bien souvent juste un thème avec pleins de bouffe autour (ils bouffent tout le temps ici). Mais qu'importe, il y a toujours quelque chose à faire les weekends.
Si on prend le temps de sortir un peu, il existe de nombreux endroits à visiter, accessibles en bus ou en train : Morialta Park, Hallet Cove, Handorf... Chaque lieu que nous ferons fera l'objet d'un petit billet mais quand même, il est important de souligner qu'Adélaïde n'est pas cette ville non vivante et pourrie dont vous parlent les backpackers ! Loin de là !

L'université d'Adélaïde

C'est pas tout mais je suis quand même là en échange étudiant. Il est temps d'aller voir la FAC. Comment dire...


Voilà ! Mais en vrai, il y a aussi des bâtiments moches. Je ne peux pas dire que le campus d'Adélaïde fait penser aux campus Américains ou ceux de Cambridge (n'est ce pas Miss Scolan?). Mais il faut avouer que ça change aussi des campus Français.
La FAC est en fait assez petite, il est très facile de s'y repérer. Elle ne mélange pas différentes FAC comme à Grenoble où se côtoient, l'UPMF, Stendhal, l'UJF et j'en passe. Ici, les FAC sont privées et, donc, ne se mélangent pas trop trop.

L'organisation de l'échange est assez simple. Il faut valider 12 crédits par semestre, et un cours vaut en général 3 crédits. Et non, personne ne rêve, j'aurais donc la joie et le bonheur d'avoir 4 cours de 3h par semaine : 12h. C'est là que je suis contente de ne pas être partie seule.
En vrai, il y a beaucoup de travail personnel. Beaucoup de lectures que les Australiens ne font pas du tout mais que, moi, gentille, mignonne et sérieuse, je fais dans la totalité, en Anglais en plus. Ça me prend absolument tout mon temps perso. Je voulais travaille : impossible !
Les cours sont divisés en "lectures" des sortes d'amphi et en "tutorials", des TD. Les amphis sont similaire qu'en France, très généraux, ce sont des prises de notes. Ils sont également enregistrés et mis en ligne donc si on en rate un c'est facile de le rattraper. Les TD sont par contre très différents. Le but est de commenter les lectures de la semaine. Donc chacun y va de son petit avis perso dont tout le monde se fiche. C'est censé servir à faire marcher notre cerveau, réfléchir sur les sources et les lectures. Mais bon, ça devient vite la discussion de comptoir avec des vieux potes. Mais comme les discussions de volent pas haut ici (désolée pour les Australiens mais à part boire des bières, on discute pas tellement de la théorie de l'évolution) : ça peut être "moi si Hector avait tué mon cousin Patrocle, j'aurais aussi tué Hector, comme Achilles l'a fait". Et ça peut durer 2h comme ça ! Le prof est censé être là pour orienter les discussions mais tous n'ont pas ce talent !

Quand on est en échange, on choisit ses cours. Donc on n'est jamais dans la même classe. Il est donc assez difficile de rencontrer des gens. Heureusement, il existe de nombreuses autres manière de le faire. Les clubs par exemple, il y a des clubs de tout : de yoga, de japonais, de français, de politique, d'anarchistes... Facile de se cibler vers les gens qui nous intéresseront. Le International Office organise également des petits déjeuners tous les Vendredis matin afin de mélanger ces petits nouveaux que nous sommes. Et puis il y a aussi les soirées : moi c'est pas tellement mon truc. Il faut dire qu'entre l'Australien qui ne parle que de bière et l'exchange student qui a fais ses premiers pas loin de chez lui dans le but unique de boire absolument tous les soirs sans que maman soit au courant...j'ai jamais eu l'occasion de rencontrer des gens qui m’intéressent ! Mais bref, il y a pleins d'occasion de rencontrer des gens si on le souhaite. Chacun fait de son échange ce qu'il a envie d'en faire !

Trouver un logement à Adélaïde

Comme on l'a déjà dit, Adélaïde ce n'est ni Sydney, ni Melbourne. Trouver un logement, c'est facile, voir hyper facile. Et c'est moins cher. Plus cher qu'en France, mais moins cher qu'ailleurs en Australie.
Notre site principal pour chercher un logement c'est : gumtree.com.au ; un peu Le Bon Coin Australien, on y trouve tout simplement tout !

En Australie comme en France, il y a des cautions, nommées ici des bond. Elles sont plus ou moins chères en fonction de l'emplacement, du prix...mais cela varie entre 2 et 4 semaines de loyer. Elle est remboursée à la fin de la location s'il n'y a aucune dégradation du logement.
Quand on prend le logement, on signe un bail (lease). Contrairement à la France, ce bail ne peut pas être rompu. Si on souhaite partir, il faut trouver soit même un locataire pour nous remplacer ou payer jusqu'au bout du bail. C'est bon à savoir car, de notre côté, notre propriétaire nous a dit que l'on pouvait partir quand on le souhaitais tant qu'on lui donnait 28 jours de délais : ce qui était un peu faux et aurait pu nous embêter par la suite.
Les loyers sont notés par semaine mais payables par quinzaines ou par mois en général.
Il faut bien visiter la maison avant de la prendre, et ne pas trop perdre espoir après 5 visites dans des trucs absolument pourris, c'est normal, la perle rare nous attend quelque part, c'est sur ! L'idéal c'est aussi de rencontrer les colocs. Ici, ce sont les propriétaires qui choisissent mais eux ne vivent pas avec vous. Parfois, la coloc devient vite l'enfer quand le/la coloc dérive sérieusement.
A savoir qu'à Adélaïde, les bus sont terriblement mal fait, on y consacrera un billet mais c'est bon de le noter quelque part dans sa tête quand on cherche un logement qui nous fait dépendre du bus.

De notre côté, on a trouvé une maison en 3 jours, après en avoir visité seulement 3 ou 4. Elle nous semblait la perle rare. Elle était jolie, typique, charmante et tout. C'était sans compter sur les habitant.